Le niveau primitif de la science à l’époque de Darwin (XVIII éme siècle) telles que la génétique, la microbiologie, la biochimie et d’autres n’existaient pas encore. Si celles-ci avaient été découvertes avant que Darwin ne construise sa théorie, ce dernier n’aurait sans doute pas osé avancer ses hypothèses. L’information déterminant les espèces existe déjà dans les gènes et il est impossible à la sélection naturelle de produire de nouvelles espèces à travers l’introduction de changements dans les gènes. S’il avait connu les sciences d’aujourd’hui, Darwin aurait compris que pas la moindre protéine n’aurait pu exister par hasard, encore moins une cellule toute entière. A cette époque la structure et des fonctions de la cellule n’étaient connues que superficiellement, le microscope à électrons n’était pas conçu.

Charles Darwin avança sa théorie dans son livre L’origine des espèces, publié en 1859. Il avoua plusieurs points qui l’embarrassaient dans le fameux chapitre « les difficultés de la théorie », et espérait que ces problèmes seraient résolus dans le futur. Ce souhait, cependant, n’a abouti à rien.

Les fossiles, de nos jours, ont produit des résultats différents des attentes de Darwin. Il pensait que ses successeurs finiraient par trouver les formes intermédiaires expliquant les transformations lentes et régulières des espèces (gradualisme). Au contraire, les faits révélèrent que d’innombrables êtres vivants n’avaient subi aucun processus d’évolution, qu’ils étaient restés identiques pendant des millions d’années, conservant leurs nombreuses caractéristiques complexes.

Deux exemples parmi des milliers :
– Un fossile d’ophiure de 150 millions d’années montrant que les échinodermes n’ont absolument pas changé depuis des millions d’années.

– Un fossile de tortue de 120 millions d’années est la preuve que les tortues ne descendent pas d’autres êtres vivants, qu’elles n’ont jamais subi des étapes intermédiaires de transformation et qu’elles présentent la même structure depuis des millions d’années.

Les formes intermédiaires sensées porter les caractéristiques de deux espèces différentes n’ont jamais existé à aucun moment. Le manque de formes intermédiaires c’est-à-dire la stagnation n’appuient en rien la conception d’évolution graduelle préconisée.

Pour faire face à cette situation infirmant la théorie de l’évolution, les successeurs de Darwin firent d’énormes efforts pour détecter dans les archives fossiles des exemples de l’évolution lente et graduelle qu’il prévoyait. Leur objectif était de prouver que Darwin avait raison, de démontrer que les fossiles de son époque étaient réellement insuffisants et de dénicher des exemples de formes intermédiaires, preuves de l’évolution des êtres vivants.

Cependant, en 1980, les défenseurs de la conception de l’évolution, relevaient que l’histoire de la plupart des espèces fossiles présente deux caractéristiques particulièrement incompatibles avec le gradualisme proposé par Darwin.

1) La stabilité ou « stase » : la plupart des espèces ne présentent aucun changement directionnel pendant toute la durée de leur existence.

2) L’apparition soudaine : dans une zone donnée, une espèce n’apparaît pas progressivement à la suite d’une transformation régulière de ses ancêtres ; elle surgit d’un seul coup, et « complètement formée »……..

Pour de nombreuses personnes (pour ne pas dire la grande majorité de la population lettrée), la théorie de l’évolution est un vérité qui se vérifie au fur et à mesure des découvertes. Ces gens là ont autant de fois en cette conviction que les croyants dotés de la foi du charbonnier et nous verrons plus bas dans cet article pourquoi il s’agit ici de foi . . .